LA CATHÉDRALE
Couleurs de la grande rosace projetées sur le dallage de la nef par le soleil couchant.
La cathédrale de Mende, de son nom complet «Notre-Dame et Saint-Privat de Mende», est une grande église datant du gothique tardif, située dans la ville du même nom au cœur du département français de la Lozère. Elle domine de ses 84 mètres l’ancien cœur médiéval de la ville.
Son histoire est pleine de bruit et de fureur : elle n’a été épargnée ni par la foudre, ni par l’incendie, ni par les guerres de religion. Elle a dû être reconstruite entièrement ou partiellement à plusieurs reprises, ce qui explique la sobriété de son architecture, étonnamment simple par rapport à la période de son édification : à l’exception du portail principal et des portails nord et sud, édifiés au XIXe siècle, elle a été complétée dans les toutes dernières années du gothique, plus de trois siècles après la pose de la première pierre. C’est dans cet édifice que nous avons décidé de tenter pour la première fois de transposer en musique l’architecture d’un bâtiment remarquable.
La transposition se fait en considérant la position du visiteur à chaque instant. Les timbres émis proviennent de l’architecture de la cathédrale considérée depuis la position précise du visiteur : si ce dernier se déplace, il entendra une succession de timbres composant une forme de mélodie.
L’idée de transposer en musique une oeuvre architecturale peut sembler étrange, mais elle s’ancre dans une histoire très ancienne aux fondements cosmologiques, celle de l’harmonie des sphères, qui a durant près de deux millénaires associé les deux domaine en une relation privilégiée. La méthode de transposition employée ici résulte d’une recherche de plusieurs années visant à proposer une harmonie des sphères contemporaines, déterminée à partir des modèles actuels du cosmos, et de ceux que la science propose pour décrire et analyser la musique, les sons et les timbres.
Plan général de la nef. Les irrégularités et les asymétries sont clairement visibles.
Parvis de la cathédrale, vue plongeante depuis le balcon
Portail principal, gothique flamboyant, XIXe s.
Escalier d’accès monumental
Grande nef avec quatre tapisseries d’Aubusson
Collatéral nord, vue vers l’ouest.
Tour nord, ou clocher de l’évêque, vu de la passerelle nord
Tour nord, ou clocher de l’évêque, vu depuis la ville médiévale
La cathédrale vue depuis le Pont Roupt
Façade est vue depuis la place Chaptal
Le clocher de l’évêque vu depuis les combles d’un bâtiment voisin
Le clocher de l’évêque vu depuis les combles d’un bâtiment voisin
Appareillage des pierres au sommet du clocher de l’évêque
Contreforts et escalier d’accès à la tour sud, dite clocher des Moines
Structures du gothique flamboyant, tour nord
Colonnes du collatéral sud éclairées par le soleil qui traverse la grande rosace de la façade orientale
Arcs-boutants et culées, façade nord. On distingue l’inflexion prononcée de la nef (5 degrés) après la première travée.
Deux des onze cloches de la cathédrale, tour nord.
Abat-sons avec inscriptions de différentes époques, tour nord.
Clocher des moines, vue plafonnante de l’intérieur de la flèche.
Collatéral nord, vue vers l’est.
La plus grosse des onze cloches et son beffroi.
Travail de la pierre, fenêtre de l’escalier de la tour nord.
Situation de la cathédrale au cœur de la ville médiévale.
Massif occidental depuis le parvis, par beau temps et par ciel gris, montrant l’escalier monumental, le porche en gothique flamboyant du XIXe siècle, la grande rosace, le balcon, la clocher de l’évêque à gauche et le clocher des moines à droite.